Film numéro 7

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Bon celui-là comme Devdas je le connaissais de nom depuis un moment. Un peu eu l'impression de voir un épisode de Confession intime pour certains passages, l'aspect racoleur et télévisée en moins. ça instaure le malaise sur pas mal de moments et heureusement que cela finit par changer au fil du film. La narration est un peu étrange car suggère qu'il s'est passé quelque chose d'énorme (la narratrice évoque que ça se passe dix ans auparavant), voire un potentiel drame (après tout c'est comme ça que débute American beauty). Au final, c'est surtout la progression de l'héroïne, se libérant enfin de son ex abusif et partant vers d'autres aventures. En tous cas, ça me donne envie de voir The assassin en temps voulu, même si ce n'est pas du tout la même chose.

Je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est que ce fut un long tunnel d'ennui ....
Rien ne m'a accrocher !
Ni l'histoire ...
Ni les acteurs ...

Pour ma part je n'ai pas été des masses emballé par ce film taïwanais, un scénario qui ne tient qu'à peu de choses, un exercice très éthéré très vaporeux contrasté par quelque chose de très électrique. On sent vraiment un malaise s'installer, comme tu le dis Borat, le malaise d'une jeunesse paumée. J'aurais probablement plus facilement décroché s'il n'y avait pas la présence fantastique de l'actrice Shu Qi, qui dégage vraiment quelque chose, une rage et une mélancolie tout en retenue. Bref l'exercice est loin d'être inintéressant, assez fantomatique, mais un brin insipide.

J'ai bien aimé l'interprétation de Shu Qi. Surtout que bon les seules fois où je l'ai vu dans des films c'était dans Le transporteur et même pas une minute dans Chinese zodiac ! J'ai aussi bien aimé la musique qu'on entend dans l'ouverture. Elle va bien avec les errements de l'héroïne par la suite, que ce soit amoureux ou dans les soirées où ça passe par la bouteille.