Film numéro 10

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Sacré mindfuck ce J10... Aussi curieux que malaisant ces sauts entre le désinvolte et le hardcore, cette conscience de la caméra et l'anarchie dans le cadre et les sons, ce noir et blanc et cette texture qu'on a du mal à croire à un film de 1998. Il y a une absurdité, une incohérence et une folie très communicative dans ces derniers jours du Stalinisme. Des scènes mettent vraiment pas bien, je pense à celle du wagon vous verrez sûrement ce que je veux dire. Bref faut le digérer celui-là, mais une expérience intense.

Fun fact: je ne l'ai pas revu depuis sa sortie en salles en 1998 mais je suis toujours resté marqué par cette expérience. Il faut imaginer ce que donne le noir charbonneux de la photo sur de la pelloche 35mm projetée. On était trois dans la salle. Par pur hasard, on est sorti en même temps. à hauteur de la porte, on s'est regardé avec un air perdu sur tous les visages. Il y en a un qui a osé un "je n'ai rien compris". On a tous les 3 éclaté de rire. donc ouais bien particulier mais définitivement mémorable.
Depuis j'ai appris a aimer le style bordélique du réal et Il est difficile d'être un dieu est un film absolument aussi splendide que radical. A voir pour ceux qui veulent continuer l'expérience.

Ah ouais en péloche ça doit être bien sévère Du coup oui en effet j'ai vu que le mec a fait "Il est difficile d'être un dieu", que j'ai failli voir en salle, j'essayerais d'y jeter un coup d’œil au plus vite.