Film numéro 6

Pour discuter du film !

Pas réussi à accrocher au J6. L'impression d'un film qui vieillit très mal, quelque chose qui ne passe pas dans la mise en scène et la direction d'acteurs. Dommage la promesse de l'épopée est pas mal, la culture les mots contre la haine et les extrêmes, la galerie de personnages... Les chansons m'ont mis une distance, pourtant ça semble être un truc essentiel les chants et la danse contre la barbarie, mais pas de souffle et pas assez assumé. Le message est là, la forme moins.

Je ne pense pas que le film vieillisse mal. C’est le style de Chahine qui est particulier. Je voulais à tout prix mettre un film africain dans la sélection. Chahine étant un habitué, je me suis porté sur sa filmo. J’en ai vu deux pour faire la sélection et j’ai longuement hésité. Ce qui m’a plu dans celui-ci, c’est le côté film de capes et d’épées avec un thème fort en fond et des parties musicales. Le résultat est casse-gueule mais j’apprécie la tentative de mêler plein de genres qui semblent être à la base du cinéma Égyptien.

Comme Guillaume, je ne trouve pas que le film vieillit mal. Il est malheureusement toujours aussi actuel. Le fanatisme religieux avec un leader charismatique pour emmener les autres dans sa bêtise. C'était valable à l'époque évoquée par le film, c'était encore valable dans le siècle où le film a été produit et encore toujours maintenant. C'est ça qui prévaut avant tout. Le savoir et l'amour face à la haine et la bêtise. Parfois il faut peu de choses pour convaincre. Les acteurs sont d'ailleurs excellents dans l'ensemble.

Je n'ai pas dit que le film vieillit mal dans la sujet, Borat, mais dans la forme j'ai trouvé.

Perso je ne vois pas trop où. En tous cas pas plus que d'autres films de la même époque. Après je pense que pour ce type de films, le sujet est prédominant par rapport à la forme.

Plus que le film qui m'a laisser perplexe, c'est la découverte du philosophe Averroes qui m'a plu ainsi que le discours que le cinéaste développe tout au long du film. Par contre la musique m'a rappeler les heures les plus sombres des sagas de l'été qu'aimait regarder ma mère quand j'étais jeune, ça me sortait du film à chaque fois .