Film numéro 5

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Subjugué par ce J5 qui m'était totalement inconnu. Un conte qui se mêle à l’expressionnisme d'un Cocteau ou un Tourneur dans les contrées enneigées de Finlande, une emprise surnaturelle envoûtante, très charnelle, une sorcière renne vampire dans la neige on ne voit pas ça tous les jours ! Ce Blomberg magnifie ces grands paysages nordiques et le visage de l'actrice principale, dans la lumière et dans l'ombre. L’atmosphère est fantastique, beaucoup d'images qui me restent en mémoire. Très belle découverte !

Yay
Content que ça plaise.

Ce plan <3

Evil Dead 2 avant l'heure !

Bien avant l’heure...
Ça me tentait bien de vois mettre du cinéma finlandais parce qu’il y en a peu et qu’un peu de fantastique décoince un peu le côté « Cannes, c’est du cinéma d’auteur, pas du cinéma de genre ». J’ai quand même mis du western et du fantastique dans la prog de cette année.

Au poil !

Un conte très intéressant tant la forme que dans le forme. La femme qui par désespoir en vient à devenir une sorcière et ne peut s'empêcher d'assouvir son appétit. Le mari n'écoute pas, ce qui mène au climax. Ça commence gentiment, puis comme tout conte, cela s'envenime assez rapidement. La fin peut même faire penser à la fin de Blanche Neige des studios Disney (l'ennemie traquée et la chute).

Belle découverte, mais j'avoue que l'anglais meme si c'est largement compréhensible m'a fait souvent décroché du film .

Je me doutais que l'anglais serait un problème mais le film est court et comprend au final peu de dialogues donc je suis resté sur ce choix. L'édition française n'étant plus disponible et le remaster uk ayant moins d'un mois, j'ai considéré que ça passerait. Je pense que le film est suffisamment visuel pour raconter son histoire même sans les dialogues. Une sorte de rescapé étrange du cinéma muet.

Le seul souci est à la rigueur l'intro avec le poème. Sinon le reste n'est pas difficile à comprendre à mon sens.

C'est même extrêmement simple à comprendre. Le cinéaste aurait même dû faire un film sans dialogues d'ailleurs ; la précision et l'expressivité des plans sont tels que les quelques dialogues du film apparaissent comme superflu.
Le résultat, d'un point de vue visuel, est époustouflant et ma main à couper qu'Inarritu a vu ce film pour préparer The Revenant. L'autel où la femme sacrifie le rennes a été repris presque tel quel dans le film de 2016 dans mes souvenirs.

Honnêtement, les dialogues sont très accessoires tant il n'y en a quasiment pas. Donc ouais un film entièrement muet n'aurait pas été ridicule.